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Ce que l’on savait de l’absorption du calcium et du rôle de la vitamine D dans certaines parties de l’intestin est remis en question avec des implications majeures pour certaines maladies comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Les MICI, maladie de Crohn et rectocolite ulcéro-hémorragique, constituent des affections qui ont de nombreuses conséquences : santé, psychologique, socioprofessionnelle, etc.
L'étude, publiée dans la revue Molecular and Cellular Biology, souligne l'importance des segments distaux de l'intestin - y compris le côlon - dans la régulation de la vitamine D du calcium et de la calcification osseuse. Auparavant, on pensait que cette régulation ne se produisait que dans l'intestin proximal.
L'étude a également permis aux chercheurs d'apprendre qu'un transporteur de manganèse - un élément essentiel qui joue un rôle dans de nombreux processus cellulaires - était l'un des gènes les plus induits par la vitamine D dans l'intestin proximal et distal.
Pour les auteurs, ces résultats suggèrent que la vitamine D joue également d'autres rôles que celui de l'absorption du calcium, avec la régulation cellulaire d'autres ions essentiels et dans le fonctionnement des cellules souches intestinales.
Cette recherche pourrait déboucher sur de nouvelles stratégies permettant de compenser la malabsorption du calcium et d'augmenter l'efficacité de l'absorption intestinale du calcium.
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