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L'augmentation des taux de suicide aux États-Unis souligne l'urgence de mettre en place des mesures de prévention efficaces. Bien que la télémédecine ait facilité l'accès aux soins de santé mentale, son impact spécifique sur les suicides demeure incertain.
Cette étude visait à évaluer si les services de santé mentale virtuels sont associés à une réduction des événements suicidaires individuels (ESI) chez les vétérans récemment libérés du service actif.
Une cohorte nationale de la Veterans Health Administration a été étudiée, comprenant des vétérans ayant reçu des soins de santé mentale entre mars 2020 et décembre 2021. Les participants avaient terminé leur service actif entre mars 2019 et décembre 2020 et avaient reçu des diagnostics liés à des troubles dépressifs majeurs, des troubles liés à la consommation de drogues ou un trouble de stress post-traumatique.
L'analyse, réalisée entre mai et octobre 2023, a utilisé le pourcentage de visites de santé mentale effectuées virtuellement pour estimer l'impact de ces visites sur les ESI : tentatives de suicide non fatales, auto-mutilations intentionnelles ou décès par suicide.
Parmi les 66.387 données étudiées, les visites virtuelles représentaient en moyenne 44,6 % des consultations de santé mentale. Les résultats montrent qu'une augmentation de 1% des consultations virtuelles était associée à une réduction de 2,5% des ESI.
Cette étude rétrospective, basée sur un quasi-modèle expérimental, indique qu’un accès accru aux soins virtuels pourrait jouer un rôle clé dans la prévention des comportements suicidaires chez les vétérans, soulignant ainsi la valeur potentielle de la télésanté dans la gestion des risques suicidaires.
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