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SRAS-CoV-2, l’échappé du labo?
19/03/2024 - 11:37
Photo: Shutterstock

L’origine de la pandémie de Covid-19 fait toujours débat, mais de plus en plus de chercheurs pensent que l’origine du virus pourrait bien être celle d’un laboratoire. Une nouvelle étude plaide pour une origine « non-naturelle ».

Cette étude est britannique et se fonde sur des arguments épidémiologiques et notamment sur un outil appelé « l'outil Grunow-Finke (GFT) ». Ils ont utilisé un GFT modifié mieux adapté à la situation actuelle. Ce GFT, selon les auteurs, utilise une série de critères et un algorithme développé pour le calcul du risque, pour fournir un aperçu complet de l'origine des épidémies, et une probabilité d'origine naturelle ou non naturelle.

Le mGFT se base sur 11 critères comme l’existence d’un risque biologique, une souche inhabituelle, une distribution géographique particulière, une haute concentration de l’agent biologique, la transmission de l’animal à l’homme, le délai de cette apparition, etc.

Selon les chercheurs, la probabilité d’une origine non naturelle est plus importante qu’une contamination accidentelle par un animal avec des points de 41/60 sur l’échelle mGFT. Néanmoins, les auteurs concluent qu’« une preuve définitive d'une fuite de laboratoire ou d'une origine naturelle pourrait ne jamais être obtenue, mais des outils d'analyse des risques tels que le mGFT permettent une approche systématique pour estimer la probabilité de chaque origine. Le débat sur les origines du SARS-CoV-2 a été largement concentré sur des preuves médicales, mais pas sur d'autres renseignements, qui sont essentiels pour identifier les épidémies non naturelles. Cela inclurait le renseignement par satellites et signaux, les communications, le renseignement politique et d'autres preuves telles que celles généralement recueillies par les agences de renseignement. » Le débat reste ouvert…

Use of a risk assessment tool to determine the origin of 1 severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2)