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Selon le virologue Peter Piot, "nous devrons vivre encore de nombreuses années avec le port du masque en certaines circonstances, singulièrement en hiver", a-t-il indiqué dimanche sur le plateau de l'émission 'De Zevende Dag' de la VRT.
Mercredi, le Comité de concertation a décidé de renforcer l'obligation du port du masque, afin de ralentir la quatrième vague de contaminations au Covid-19. Les nouvelles mesures sont entrées en vigueur samedi.
Selon le virologue Peter Piot, qui conseille la Commission européenne, il est clair que les masques buccaux ne peuvent pas être jetés à la poubelle dans l'immédiat "Nous devrons utiliser un masque dans certaines circonstances pendant de nombreuses années, surtout en hiver". M. Piot ne sait pas exactement combien de temps cela durera, "probablement entre trois et cinq ans". "Mais la situation s'améliorera avec le temps, grâce à la vaccination et à la discipline collective."
Dans ce contexte, Peter Piot soutient "pleinement" la décision du gouvernement fédéral de rendre la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour les prestataires de soins, sous peine de licenciement ou de suspension. "En fin de compte, c'est un homicide involontaire", a-t-il dit sèchement. "En tant que médecin, vous avez certaines obligations."
Source: Belga
J'ai difficile à comprendre les dernières décisions du gouvernement fédéral du Me 17/11/21, si la stratégie pérenne et affirmée haut et fort depuis déc. '20 est toujours celle de vouloir "booster" l'immunité collective vers les 90 % min. de notre population totale de 11, 4 millions. Pourquoi, les 25 % de non-vaccinés des 4 millions de wallons (= 1 million de belges non-vaccinés), les 10 % de non-vaccinés des 6 millions de flamands (= 600.000 belges non-vaccinés ) et les ~ 35 % de non-vaccinés des 1,2 million bruxellois ( ~ 400.000 belges non-vaccinés) et les ~ 30% de non-vaccinés des ~ 200.000 germanophones (~ 60.000 belges non-vaccinés ), soit un total de ~ 2,060 millions de belges non-vaccinés, ne sont-ils pas l'objet, de par leur majorité numérique écrasante, d'une nécessité prioritaire de vaccination nationale, c.à-d. fédérale et non d'ordre regional par rapport à l'infime minorité des non-vaccinés belges du monde de la santé. Dans celui-ci ,98% des médecins et 80 % des infirmières sont vaccinés, c-à-d. que seuls quelques milliers de travaileurs de la santé, ceux dans la logistique, les services et les fournitures du matériel de santé sont les non-vaccinés du monde de la santé... Ce problème de pandémie depuis 20 mois est un problème majeur et croissant de santé publique, ayant tué plus de 27.000 personnes (!) pour une aussi petite population de 11, 4 millions, en aussi peu de temps, au travers de 4 vagues dont l'actuelle a une croissance de contamination quasi identique à celle de la 1 ère vague. Heureusement actuellement, sans "l'innondation" des hôpitaux, puis celle des soins intensifs, ni à l'époque, l'absence de données curatives démontrées efficaces. Un ministre de la santé d'un état fédéral, élu par voie démocratique doit pouvoir jouer son role exécutif, que lui seul détient et non " les 8 autres ministres de santé " en Belgique... En clair, à mes yeux, la vaccination du personnel de santé relève d'abord d'une éthique professionnelle personnelle. Ensuite, elle est à faire respecter uniquement par les employeurs de ce personnel et ne devrait pas être considérée comme une obligation étatique effectuée de manière sélective dans la société civile. Cette obligation vaccinale uniquement pour cette catégorie de citoyens est franchement liberticide et discriminatoire, si elle est isolée et uniquement d'application à un secteur sociétal. Par contre, cette vaccination du personnel de santé toujours non- vaccinés à ce jour, doit être une politique d'Etat concernant tous les citoyens belges non-vaccinés. Ceux-ci sont, à mes yeux, une des 4 causes actuelles de la croissance des contaminations, les autres causes étant, l'incroyable contagiosité potentielle de ce variant delta, " la fatigue "de notre population proche de la fin de sa résilience, car trop longtemps davantage plongée dans la peur, plutôt qu'être devenue réellement bien informée et donc consciente de sa capacité d'améliorer ou non et en partie son sort, par elle-même et enfin l'absence de contrôles rigoureux de l'application des règles sanitaires.
Dr. Michel Gueulette