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Depuis longtemps, différentes équipes de chercheurs désirent découvrir le lien entre consommation de cannabis et développement d’une psychose chez le consommateur. Selon des Canadiens, ce lien serait établi…
L’étude a porté sur 61 participants, certains présentant un trouble lié à l’usage du cannabis, d’autres atteints de schizophrénie débutante, et quelques-uns cumulaient les deux diagnostics. Une technique d’imagerie spécialisée, l’IRM neuromélanine développée à l’Université Western, a été utilisée pour mesurer le signal de neuromélanine, indicateur de l’activité dopaminergique dans le cerveau.
Selon les auteurs, les personnes souffrant de troubles liés à l’usage du cannabis présentaient un signal de neuromélanine anormalement élevé. Cette élévation était proportionnelle à la gravité de leur consommation de cannabis. À l’inverse, les participants ne présentant ni schizophrénie ni troubles liés à l’usage du cannabis n’affichaient pas cette augmentation. Ces observations suggèrent une corrélation entre usage excessif de cannabis et hyperactivité dopaminergique, mais des études de plus grande ampleur sont nécessaires pour confirmer ces données.
Au Canada, environ un jeune sur cinq consomme du cannabis quotidiennement ou presque. Cette réalité soulève des inquiétudes majeures en matière de santé mentale. L’absence de preuves biologiques claires a jusqu’ici compliqué les efforts de prévention, notamment auprès des jeunes présentant déjà des symptômes psychotiques.
Selon les chercheurs, ces nouvelles données pourraient renforcer les messages de sensibilisation auprès des jeunes à risque. Informer les patients, en particulier ceux ayant des antécédents familiaux de psychose, sur les effets neurologiques potentiels du cannabis pourrait encourager des choix plus éclairés.
Des recherches futures chercheront à déterminer si les effets observés sur la dopamine sont réversibles à l’arrêt de la consommation.
Convergence of Cannabis and Psychosis on the Dopamine System
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