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"96% des lits de soins intensifs sont actuellement occupés par des patients Covid et non-Covid", a fait savoir vendredi le porte-parole interfédéral Covid-19, Yves Van Laethem, lors de la conférence de presse du Centre de crise et de l'Institut de santé publique Sciensano.
"Nous sommes sur la bonne voie, mais le chemin est encore long", a précisé M. Van Laethem. Pour la première fois en 27 jours, on observe une légère diminution du nombre d'hospitalisations, mais la pression reste importante. Surtout dans les unités de soins intensifs, qui flirtent avec la limite des 2.000 patients (Covid et non-Covid). Cela signifie que des lits supplémentaires devront être créés d ans les prochains jours et que les soins non-Covid devront être encore réduits.
Entre le 2 et le 8 avril, il y a eu en moyenne 253,3 admissions à l'hôpital par jour pour cause de coronavirus, soit une diminution de 3% par rapport à la période de référence précédente. "On s'attend à ce que cette baisse s'accentue dans les prochains jours", a souligné M. Van Laethem. Au total, 3.128 personnes sont encore hospitalisées en raison du Covid-19, dont 911 patients traités en soins intensifs. "La proportion de patients aux soins intensifs par rapport au nombre total des patients hospitalisés à cause du Covid est d'environ un patient sur trois. Si cette tendance se poursuit nous pourrions atteindre le seuil des 1.000 patients en soins intensifs endéans le s cinq jours."
Au cours des sept derniers jours, le nombre total de lits d'hôpital occupés a augmenté de 170, dont 121 lits occupés supplémentaires en soins intensifs.
"Mercredi, nous avons noté un record de 332 admissions en une journée, soit le nombre le plus élevé depuis la seconde vague. C'est sans doute un effet de compensation à la suite du long week-end pascal", a déclaré le porte-parole interfédéral.
Le taux d'occupation des lits de soins intensifs pour des patients Covid est de 46% pour le pays, il varie de 34% à Liège à 58% à Namur.
Près de 54.000 tests en moyenne ont également été effectués chaque jour, pour un taux de positivité de 8,1%, "preuve que le virus circule encore beaucoup", a précisé le porte-parole interfédéral.
Entre le 30 mars et le 5 avril, 3.592 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en baisse de 25% par rapport à la semaine précédente. "Le long week-end de Pâques influence la moyenne avec une sous-estimation", a toutefois tempéré Yves Van Laethem. Depuis le début de la pandémie en Belgique, 913.057 cas d'infection au coronavirus ont été diagnostiqués.
Sur la même période, 39,4 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus (+47,6%), portant le bilan à 23.348 morts depuis le début de la pandémie en Belgique. "Le nombre de décès augmente, mais c'est la conséquence de la hausse des hospitalisations de ces dernières semaines", a ajouté M. Van Laethem.
Le taux de reproduction du virus est quant à lui de 0,97. Lorsqu'il est inférieur à 1, cet indicateur signifie que l'épidémie tend à ralentir. L'incidence, qui renseigne le nombre moyen de nouveaux cas journaliers pour 100.000 habitants, atteint 512,3 sur 14 jours.
Au 7 avril 2021, un total de 2.198.730 doses de vaccin Covid-19 avaient été administrées en Belgique. Cela correspond à une augmentation de 330.153 doses par rapport au nombre enregistré au 31 mars 2021.
Commentaire
"96% des lits de soins intensifs sont actuellement occupés" ...
"96% des lits de soins intensifs sont actuellement occupés" ...
Quelques pistes, à mes yeux, pour sortir de l'impasse actuelle de longue date... Je pense que devant un ennemi qui continue à enfoncer nos lignes depuis plus de 13 mois, avec des interludes de repli trompeur à 3 reprises, nous devons changer de stratégie. Il n'est toujours pas possible pour aucun pays d'adopter une stratégie offensive tant que nous n'avons pas inventé une arme nouvelle.
Par contre, l'avancement des troupes de l'ennemi peut être freiné, voire même stoppé , si nous mettons en place une ligne de défense la plus hermétique possible. Pour ce faire, le gouvernement devrait imposer (!) un dépistage de masse des 11, 4 millions de belges, systématique et répété (!), réalisable concrètement actuellement par les 100.000 tests potentiels/ jour // aux 50.000/ jour, à peine effectués actuellement...Comment ? En acceptant une fois pour toutes de pratiquer des tests ADN, PARTOUT et pour tout âge ! Qu'ils soient moins sensibles que les tests PCR, eux-mêmes avec 30 % de faux négatifs, ils sont aussi fiables. Il suffit de préciser leurs indications spécifiques: Dans tous les lieux de passage à promiscuité inhérente, tels que les écoles, le matin, les maisons de repos, les centres d'hébergement de CPAS, du juge, des migrants, les lieux de travail. Un certificat leur serait, soit donné pour la 1ère fois et à conserver sur soi, soit à compléter chez les détenteurs, déjà testés auparavant. Ce, document serait à exhiber à chaque circonstance nouvelle de dépistage. Environ 60%, grand maximum de tous les testés ADN pourraient être positifs, c.-à-d. être des contaminants, symptomatiques ou non. Ils seraient, endéans 15 a 20 min, priés de rentrer chez eux, non pas pour une quarantaine de 10 jours, mais pour un isolement avec une surveillance effective et de leur retour au domicile et de leur isolement. Depuis plus de 15 mois, cela se pratique ainsi dans les démocraties asiatiques de Taïwan, Corée du sud et du Japon, avec quasi pas de confinement et un taux de décès nettement moins élevé que nos 23.000 belges actuels pour une population nettement plus élevée que nos 11, 4 millions ... Même si 40% des testes de la population resterait contaminants, en tant que faux négatifs, il vaut mieux en avoir "extirpé" 60 % du total que de laisser l'ennemi progresser à nouveau pour la 3eme fois! Les symptomatiques testés négatifs repasseraient par un dépistage PCR. Ce certificat préciserait en plus, la vaccination soit déjà effectuée, soit prévue à une date précise et l'appartenance spécifique du citoyen à sa catégorie dans la société civile, c.à-d. à son secteur sociétal. Celui -ci est sa tranche d'âge, son genre, son type d'activité professionnele ou l'absence de celle-ci. Ces infos envoyées à Sciensano remplaceraient leurs modèles prévisionnels in fine virtuels et très labiles par rapport à la réalité du total de ces certificats... La technique du confinement généralisé ou partiel est devenue et à juste titre, de plus en plus insupportable. Elle n'est finalement qu'un aveu de nos défaites à 3 reprises (!), nécessitant un repli vers l'arrière sans autre solution résiduelle et néanmoins sans succès concret d'assurer au moins un statu quo. Chaque catégorie spécifique bien précisée de la sorte dans la société civile ou secteur sociétal pourrait avoir un "indice" de contamination propre par rapport à la contamintion du total des autres. Ceci permettrait de mieux cibler avec justificatif les secteurs les plus contaminants priés de se confiner avec surveillance effective. Peut-être que ces mesures plus centrées et plus motivées sur ces différents secteurs sociétaux civils pourraient favoriser un regain bien nécessaire d'adhésion citoyenne et solidaire?
Je reste optimiste!
Dr. Michel Gueulette
Erreur de transcription dans mon écrit du 09/04/21: Erreur de retranscription de mon écrit du 09/04/21, à la place de: "Environ 60%, grand maximum de tous les testés ADN pourraient être positifs, c.-à-d. être des contaminants, symptomatiques ou non." Il faut lire: "...de tous les testés ADN négatifs pourraient être de vrais négatifs, cad des non-contaminants Covid, qu'il soient symptomatiques ou non". Dr. M. Gueulette