
L’herpès labial, causé par le virus de l’herpès simplex de type 1 (HSV-1), concerne plus de 60 % des personnes de moins de 50 ans dans le monde. Cela représente plus de 3,8 milliards de personnes. Des chercheurs américains ont mieux compris comment le virus se réactive…
Les scientifiques ont découvert que le virus peut produire une protéine appelée UL12.5 pour se réactiver, mais que cette protéine n'est pas nécessaire en présence d'une autre infection. Ils pensent que cela est dû au fait que certaines infections activent des « voies de détection » qui agissent comme un système d’alarme pour les neurones. Selon eux, la simple détection d’un agent pathogène pourrait suffire à déclencher la réplication du virus de l’herpès, même en cas d’« infections abortives », c’est-à-dire lorsque le système immunitaire neutralise rapidement un nouveau pathogène avant qu’il ne puisse se multiplier.
Les résultats suggèrent que le virus pourrait utiliser les signaux immunitaires comme un moyen de détecter le stress cellulaire – qu’il s’agisse de lésions neuronales, d’infections ou d’autres menaces – et de s’échapper de son hôte pour en trouver un nouveau.
Développer des thérapies ciblant spécifiquement une protéine virale est une approche prometteuse, car elle aurait probablement moins d’effets secondaires que le ciblage d’une protéine de l’hôte.