
Tous les prestataires de soins en Belgique doivent désormais avoir une maîtrise suffisante d’au moins une des 3 langues nationales pour fournir des soins de qualité. La Chambre a approuvé un projet de loi qui inscrit cette exigence linguistique dans la Loi Qualité. Pouvoir bien communiquer avec le patient est essentiel, car cela permet au pharmacien et à l’assistant pharmaceutico-technique de garantir la qualité et la sécurité lors de la délivrance de produits et de soins en pharmacie. Cette bonne communication présuppose notamment que tout professionnel de la santé exerçant dans notre pays maîtrise au moins l’une des 3 langues nationales. Le législateur vient donc d’insérer dans la Loi Qualité une double obligation pour les professionnels de la santé (et donc pour les pharmaciens et leurs assistants):
- d’une part, celle de connaître l’une des 3 langues nationales et,
- d’autre part, celle de maîtriser dans sa pratique (de façon continue) l’une des 3 langues nationales.
Approuvé à la Chambre le 8 mai dernier, le texte de loi devrait être publié prochainement au Moniteur. Il entrera en vigueur 10 jours après sa publication. A toutes fins utiles, précisons que cette nouvelle obligation concerne évidemment les prestataires de soins étrangers qui introduisent une demande de visa ("l'autorisation à pratiquer") pour pouvoir exercer leur profession en Belgique.