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Pré-éclampsie: un nouveau test
14/11/2022 - 02:29

Une équipe étasunienne a développé un nouveau test pour définir le risque de pré-éclampsie. Une atteinte dont l’incidence croît au fil des ans…

Selon les chercheurs, la pré-éclampsie augmente de plus en plus dans nos sociétés en raison de la croissance de l’obésité et de l’hypertension même chez les femmes avant la ménopause. Les chercheurs ont découvert que le rapport entre deux protéines : la fms-like tyrosine kinase 1 (sFlt-1) et le facteur de croissance placentaire (PIGF) constituait probablement un bon indice prédictif sur l’avenir de la grossesse. Pour le vérifier, ils ont inclus 1014 femmes enceintes dans leur étude. Toutes étaient hospitalisées entre la 25eme et la 35eme semaines. Les patientes ont été divisées en deux cohortes distinctes : l’une servant à l’étude du test (n=299, cohorte de dérivation), l’autre à sa validation (n=715).

Dans la première, le rapport médian entre sFlt-1 et PIGF a atteint 200 (53-458) chez les femmes avec une pré-éclampsie sévère contre 6 chez les femmes sans pré-éclampsie. Le cut-off de ce ratio se situe, selon les chercheurs, à 40. Cette valeur a été testée dans le groupe de validation et a permis de montrer une valeur prédictive positive de 65% et une valeur prédictive négative de 96%. Le ratio des deux protéines a fait mieux que les tests standards. Par rapport aux femmes avec un ration <40, les femmes avec un ratio ≥40 présentaient un risque relatif multiplié par 5,8 (16,1% vs 2,8% ; IC95% : 2,8 à 12,2).

Les auteurs espèrent que ce nouveau test pourra contribuer à un meilleur dépistage et une prise en charge plus adéquate des femmes à risque de pré-éclampsie.

Circulating Angiogenic Factor Levels in Hypertensive Disorders of Pregnancy